Raymond Aron fut un usager sans prétention des notions communes. S’il analysa avec soin, rigueur et constance les concepts liés à l’épistémologie des sciences sociales, il fit pour le reste usage des notions reçues sans les considérer thématiquement. C’est pourquoi l’on dit volontiers qu’il n’y a pas de doctrine aronienne. En même temps, cette modestie, ou cette réticence, dessine en creux une structure d’une remarquable stabilité qu’il
Raymond Aron et la religion
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