Marc Fumaroli fut jusqu’au dernier jour un immense travailleur. Alors que la mort le tenait déjà plus qu’à moitié, il interrogeait son interlocuteur sur l’« Apologie de Raymond Sebond », parcourait un demi-siècle d’études pascaliennes en France, et donnait avec enthousiasme des nouvelles du chantier dans lequel il dépensait ses dernières forces : Léonard de Vinci. Parfois un mot lui manquait, mais l’auditeur y suppléait sans peine tant le propos étai
Professeur d’admiration
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