Deux romans français sur le nazisme viennent d’être simultanément primés. Ils convergent dans le constat que la bête n’est pas morte. Pour Olivier Guez, il suffit de deux générations pour qu’elle se réveille, d’après la dernière page du livre. Pour Éric Vuillard, elle est là en permanence et se nomme le patronat – une assertion martelée à toutes les pages ou presque. Or la bête est bien morte, et c’est plutôt de son fantôme qu’il faudrait se
Prix littéraires : quand Renaudot surclasse Goncourt
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