Pourquoi Que faire de Carl Schmitt ?

J’ai rencontré l’œuvre de Carl Schmitt vers 1980, un peu par hasard, en lisant le seul livre de lui qui était alors disponible en langue française : la traduction, dans la collection de Raymond Aron, « Liberté de l’esprit », de Der Begriff des Politischen (1928) ; elle était accompagnée de celle de la Théorie du Partisan (1962)1. Je ne savais rien ou presque de son auteur, et ce n’est p

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article

Thèmes abordés

Jean-François Kervégan

Jean-François Kervégan

Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé de philosophie, membre senior de l’Institut universitaire de France et professeur de philosophie à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, où il dirige la composante « Normes, Sociétés, Philosophies » (NoSoPhi) de l’équipe « Philosophies contemporaines ». Est notamment vice-président de l’Internationale Hegel-Vereinigung et codirige la « Bibliothèque de la pensée juridique » (Classiques Garnier). Publications récentes : Que faire de Carl Schmitt ? (Gallimard, 2011) ; L’Effectif et le rationnel. Hegel et l’esprit objectif (Vrin, 2008) ; Raison pratique et normativité chez Kant (dir., ENS Éditions, 2010) et Hegel au présent (dir. en coll. avec B. Mabille, CNRS Éditions, 2012).