Pour Kostas

Kostas avait le génie de l’amitié. Je ne connus personne aussi bienveillant à l’égard des autres, presque incapable d’en remarquer les faiblesses ou les défauts. Quand les circonstances l’obligeaient à faire des réserves sur quelqu’un, il citait, en riant, le mot qui conclut un film américain : « Personne n’est parfait. » Dans les conversations, quels que fussent ses interlocuteurs, il prodiguait à foison son savoir, ses souvenirs, son affection. Il écoutait aussi bien qu

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