Une page de son manuscrit sur Mirabeau, des lunettes dépliées, un stylo dont le capuchon n’a pas été remis en place et dix mètres plus loin, sous un pommier, son cercueil. Entre les deux, un smash raté lors d’une partie de tennis, une chute sur la tête… Je vis, depuis 1997, avec cette image liée à la mort de François Furet, telle une philosophie de l’aléa et du dérisoire. Mais, en parallèle, résonne le rire gargantuesque d’un homme si éloigné de la froideur que l’on
Portrait de François Furet

Alain Minc a publié ses souvenirs cet automne aux éditions Grasset (Somme toute, 2024, 224 p.). De sa plume tantôt acérée, tantôt laudative, il y fait revivre des personnalités qu’il a connues. Ainsi, il témoigne de son admiration pour François Furet. Il a bien voulu nous confier le portrait qu’il en a tiré, ce dont nous le remercions ainsi que son éditeur. Et, comme notre revue aimait Furet et qu’il a souvent écrit pour elle, nous sommes d’autant plus heureux de le publier.
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