L’indifférence au christianisme – la plus terrible qui soit aux yeux du chrétien – est celle de l’individu moderne, satisfait tranquillement de son moi et de ses plaisirs, et qui profite jusqu’à plus soif de tous les moyens que le monde moderne lui offre pour se divertir et oublier ainsi sa condition mortelle. Le philosophe « agnostique », celui qui se fait un devoir de ne pas choisir et de rester assis sur la clôture, n’est-il d’ailleurs pas autre chose qu’une versio
Pierre Manent au miroir de son Pascal
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