Philippe Muray, la Pythie sans pitié

Philippe Muray, la Pythie sans pitié

Alain Besançon et plusieurs membres de nos comités admiraient Philippe Muray. Malheureusement il n’a jamais écrit dans Commentaire, mais il nous avait annoncé peu de temps avant sa disparition qu’il serait tout disposé à le faire dès qu’il aurait trouvé un sujet. Tempus defuit, hélas ! Les deux derniers volumes de son journal (Ultima necat. Journal intime 1994-1995 et 1996-1997, t. V et VI, Les Belles Lettres, 2024) viennent de paraître, et notre ami Georges Liébert a bien voulu nous autoriser à publier l’article qu’il lui a consacré et qui brosse le portrait de l’admirable « chroniqueur » que fut Muray. Nous reviendrons sur ces deux volumes en en publiant, si l’éditeur le veut bien, quelques extraits.

Jean-Claude Casanova

« Si vous ne craignez pas de lire un écrivain1, c’est rare par nature et “clivant”, au lieu de choisir un auteur parmi les centaines que charrie chaque rentrée dite littéraire, alors prenez le dernier Muray. Vous passerez de très bons moments et, en plus, vous rirez ! » On imagine ce conseil donné par un libraire à l’ancienne, n’exerçant pas comme tant de ses confrères bien-pensants la censure aujourd’hui privatisée à l’endroit des ouvrages suspects. Pourtant, ce

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