« Quiconque aujourd’hui réfléchit sur les guerres et la stratégie élève une barrière entre son intelligence et son humanité », écrivait Raymond Aron en 1976, dans Penser la guerre, Clausewitz, indiquant que toute tentative de concilier morale et dissuasion était impossible1. Non sans raison. Les 6 et 9 août 1945, l’humanité comprend qu’elle dispose des moyens de sa destruction, créant une rupture dans l’histoire. Dans les mois qui suivent, se développent
Peut-on réconcilier morale et dissuasion nucléaire ?
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