Peinture et poésie

Je n’ai connu Apollinaire qu’à la fin de 1910, le soir du vernissage du Salon d’Automne. C’était alors un événement dans la jeune peinture. Tout ce que les ateliers comptaient de Fauves et de Cubistes se donnait rendez-vous au Grand-Palais. Picasso, qu’on ne voyait jamais en de telles circonstances, n’exposait d’ailleurs pas : il se contentait de rejoindre ses amis au bistro qu’ils avaient choisi sur la Butte au moment du dîner. Plusieurs tou

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