En 1980, alors jeune haut fonctionnaire, j’avais été associé à la rédaction d’une note répondant à une commande du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Jean François-Poncet. La commande était la suivante : « Où va le monde ? Quelle est la politique étrangère de la France ? » Il était précisé : répondre en deux pages. Trente-huit ans plus tard, il me faudrait plus de deux pages, ou de huit mille signes, pour tenter de traiter des incertitudes
Où va le monde ?
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