CLAUDE LEFORT Le discours sur la crise s’étaye sur des faits incontestables. Je l’ai fait sentir. Mais il est signe d’une posture singulière : le penseur qui formule l’alternative ultime prétend s’élever au-dessus du temps, saisir la ligne qui disjoint ses deux bords. Quel pouvoir il s’arroge de prononcer la fin d’une ère ! Ne dirait-on pas qu’il se voudrait le seul penseur à survivre dans le monde qui s’écroule, non sans quelque espoi
ON PEUT ÊTRE PARFAIT…
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