Nous sommes à la fin de l’histoire

La conclusion vers laquelle certains s’orientent, c’est que la révolution de Mai, parce qu’elle a été globale, parce qu’elle a tout changé, a aussi tout laissé intact. Je ne le crois pas, mais à partir de là je retiendrai une exigence : prendre bien conscience, et toujours à nouveau, que nous sommes à la fin de l’histoire, de sorte que la plupart des notions héritées, à commencer par celles de la tradition révolutionnaire, doivent être rééxaminées

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