Ce qui effrayait le plus les Occidentaux, vers le milieu du siècle dernier, c’était l’extraordinaire efficacité de la diplomatie russe. « Il semble que la Russie possède le don de fasciner ses ennemis et de les faire coopérer à son élévation et à sa grandeur », écrivait en 1851 l’auteur anonyme de La Russie considérée au point de vue européen1.De son côté, Michelet se déclarait horrifié par « cette force dissolvante, ce froid poison que la Russie fait circuler peu à pe
Marx, la Pologne et la Russie
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