« Ce qui fut unique entre 1940 et 1945, ce fut le délaissement. Toujours on meurt seul et partout les malheurs sont désespérés. Et entre les seuls et les désespérés, les victimes de l’injustice sont partout et toujours les plus seules […]. Il y a plus d’un quart de siècle, notre vie s’interrompit et sans doute l’histoire elle-même. Aucune mesure ne venait plus contenir les choses démesurées. Quand on a cette tumeur dans la mémoire, vingt ans ne peuvent rie
L’Ukraine, l’Europe et la mémoire de la Shoah
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