Soljénitsyne concevait L’Archipel du Goulag comme un récit donné au monde. Il offrait cet « essai d’investigation littéraire » comme un témoignage, une analyse, une interpellation. Il décrivait les logiques et les mécanismes totalitaires ; il nous entraînait dans une réflexion sur l’homme, ses ressorts, la confrontation du bien et du mal, l’exigence d’élévation. L’œuvre fut achevée à l’été 1968, puis, comme Soljénitsyne le décrit dans Le Chêne et le Veau, s
L’impossible guérison de la Russie ?
50 ans après L’Archipel du Goulag
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