L’identité de la Résistance et la nature du gaullisme : l’aveu de « l’affaire suisse »

par Robert Belot

Nº 132 hiver 2010 Réservé aux abonnés

On a réduit l’enjeu de cette affaire à un affrontement personnel entre Henri Frenay (1905-1988), fondateur du mouvement Combat, et Jean Moulin (1899-1943), l’homme que le chef de la France libre désigna pour être « l’unificateur de la Résistance ». Moulin accuse Frenay de « trahir » le général de Gaulle alors que Frenay accuse Moulin de commettre un « crime contre la Résistance ». Une histoire complète et apaisée de cette affaire est à présent possible grâce

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Robert Belot

Robert Belot

Historien, professeur des universités. Fondés sur l’étude d’itinéraires politiques et intellectuels ou prosopographiques, ses travaux tournent autour de la question de la filiation entre les engagements de guerre et les engagements de paix. Il a notamment écrit une biographie de Lucien Rebatet (Seuil, 1994) et de Henri Frenay (Seuil, 2003). Ses derniers livres parus sont : La Résistance sans de Gaulle (Fayard, 2006) et L’Affaire suisse (Armand Colin, 2009).