I [1927] Chère Suzanne, Je choisis pour t’écrire l’heure à laquelle je commence à sentir le bonheur d’exister ; c’est-à-dire vers minuit. Je ne suis pas encore à Chevreuse1, je ne fais pas encore six heures d’histoire ; je passe une bonne partie de la journée à méditer sur le Directoire et lire de l’Horace, que je m’amuse quelquefois à traduire en vers2 ; mais je passe aussi quelques heures à rédiger mon testament philosophique de cette an
Lettres de jeunesse à Suzanne Aron (1928-1934)
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