Quand je suis venu à Paris la première fois, on disputait avec la même ardeur sur l’Iliade d’Homère que sur la Constitution de Clément XI. Les partisans des Anciens et des Modernes étaient aux mains, et je comparais volontiers leurs disputes aux combats des Troyens et des Grecs, qui à la prise de Troie se battaient dans les ténèbres sans se connaître, et sans savoir où ils allaient, ni ce qu’ils cherchaient. En effet n’ont-ils pas disputé sans la connaissance du grec, sans rÃ
Lettre sur la Querelle des Anciens et des Modernes
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