La défaite de la gauche. Nous aurons à traiter avec la droite. Berlin, janvier 1933. Mon cher Mounier, Je te remercie de ton offre et j’y réponds bien volontiers. Excuse-moi, je ne me reconnais aucun titre pour parler au nom des jeunes Français1. Je ne suis plus ni de droite ni de gauche, ni communiste ni nationaliste, pas plus radical que socialiste. J’ignore si je trouverai mes compagnons. Et le seul fait d’avoir vécu en Allemagne ne me confère aucun droit. Au contraire, peut-êtr
Lettre ouverte d’un jeune Français à l’Allemagne
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