Montaigne est mort, écrit-il, on met son livre sur son cercueil ; le théologal Charron et Mlle de Gournay – celle-ci, sa fille d’alliance, en guise de pleureuse solennelle – sont les plus proches qui l’accompagnent, qui mènent le deuil ou portent les coins du drap, si vous voulez. Bayle et Naudé, comme sceptiques officiels, leur sont adjoints. Suivent les autres qui, plus ou moins, s’y rattachent, qui ont profité en le lisant, et y ont pris pour un quart d’heure
Les obsèques de montaigne
La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...
Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article