Les avocats involontaires de la démocratie représentative

Le Figaro. — Vous avez exprimé au mois de novembre une forme de sympathie pour les « gilets jaunes »1. Quand on voit la tournure que prend ce mouvement, le regrettez-vous ? Alain Finkielkraut. — Il y a quelques années, une amie journaliste m’a confié, avec un grand sourire, qu’elle se sentait beaucoup plus proche d’un Londonien ou d’un Berlinois que d’un habitant de Limoges. J’ai été estomaqué par cet aveu tranquille. Je n’imaginais pas qu

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