L’enseignement intermittent

On a de grands moments où l’on est digne d’enseigner. Toute parole alors porte coup, est sentie et reste ineffaçable. Mais ces moments sont rares, ils ont peine à se soutenir. La détente vient, certaine lassitude. On se trouve au-dessous de soi. L’enseignement devrait, dans une société avancée, être la fonction de tous ou de presque tous. Il n’est presque personne qui, à certains moments, parlant avec plaisir et avec force, aimant à épancher son âme, n’e

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article