La naissance de la démocratie en France est marquée au fer du bonapartisme : dès les premières élections au suffrage universel masculin, en 1848, les citoyens se prononcent à une écrasante majorité en faveur de Louis-Napoléon Bonaparte et lui conservent ensuite leur soutien une fois l’Empire rétabli. L’expérience est cruciale pour la population, qui approfondit alors son apprentissage de la politique1. Elle l’est aussi pour les élites politiques, qui se livrent à
Le spectre du bonapartisme
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