Le cinéma des contribuables français

Dans ses Propos impertinents sur le cinéma français, le sénateur Jean Cluzel démontrait en 2003, chiffres à l’appui, que le cinéma français coûtait beaucoup plus cher au contribuable que d’autres cinémas du monde occidental, sans être pour autant indubitablement meilleur. Du jour au lendemain, presque tous lui tournèrent le dos : il avait violé un tabou. À une ou deux exceptions près, personne n’accepta de le rencontrer sur un plateau ou devant un micro. Malgré

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Raymond Boudon

Raymond Boudon

Membre de l’Institut. A publié récemment : Déclin de la morale, déclin des valeurs ? (PUF, 2002) ; Tocqueville aujourd’hui (Odile Jacob, 2005) et Renouveler la démocratie. Éloge du sens commun (Odile Jacob, 2006) ; Essais sur la théorie générale de la rationalité : action sociale et sens commun (PUF, 2007) ; Le Relativisme (PUF, 2008) ; La Rationalité (PUF, 2009) et La sociologie comme science (La Découverte, coll. Repères, 2010).