L’avenir de l’École normale supérieure

par Vincent Denis, Pierre-Yves Quiviger

Nº 118 été 2007 Réservé aux abonnés

Pour comprendre une institution comme l’École normale, il est nécessaire d’en parcourir l’histoire, car son fonctionnement est caractérisé par l’existence d’éléments invariants et d’héritages de longue durée1. L’ENS actuelle est issue d’une longue histoire, vieille de plus de deux siècles. Cette épaisseur historique (qui rend parfois d’autant plus sensibles certains débats contemporains) est ainsi responsable de singularités qui semblent difficilement intelligibles

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Vincent Denis

Vincent Denis

Ancien élève de l’École normale supérieure, maître de conférences d’histoire moderne à l’Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. À paraître : Une histoire de l’identité. L’identification des personnes en France, 1715-1815 (Champ Vallon, 2007) et Figures de Sieyès : droit, histoire, philosophie (avec Pierre-Yves Quiviger et Jean Salem (dir.), Publications de la Sorbonne, 2007).

Pierre-Yves Quiviger

Pierre-Yves Quiviger

Ancien élève de l’École normale supérieure, maître de conférences d’histoire moderne à l’Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. À paraître : Le Principe d’immanence. Métaphysique et droit administratif chez Sieyès (Honoré Champion, 2007) ; Essais sur Les Privilèges et autres textes (édition critique d’écrits de Sieyès, Dalloz, 2007) ; Action médicale et confiance (avec Thierry Martin (dir.), Publications de l’Université de Franche-Comté, 2007) et Figures de Sieyès : droit, histoire, philosophie (avec Pierre-Yves Quiviger et Jean Salem (dir.), Publications de la Sorbonne, 2007).