Les larmes que Napoléon a versées sur le corps de Duroc, ferme dans l’agonie, coulent encore dans nos mémoires et témoignent d’une amitié sincère, la seule qu’ait jamais éprouvée l’Empereur. Le plus fidèle de ses serviteurs meurt en Saxe, le 23 mai 1813, après trente heures de souffrances atroces. Au lendemain de la victoire de Bautzen, le boulet qui l’a déchiré aurait pu emporter Napoléon lui-même, provisoire « maître de l’Europe ». Duroc n’a pas assisté à
L’Aigle et l’Écureuil

Correspondance du grand maréchal du palais de Napoléon Ier
Géraud-Christophe Michel Duroc, duc de Frioul
Éditée, présentée et annotée par J.-P. Samoyault et Ch.-É. Vial, Honoré Champion, 2024
1304 pages
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