Lorsque je quittai l’Amérique en printemps de 1946, j’étais loin de me faire une idée précise de la situation des idées à Paris. […] Certes, depuis la Libération, les lettres que je recevais et divers ouvrages qui m’étaient parvenus me laissaient clairement entendre que, sur le plan intellectuel, le vent n’avait pas tellement tourné. J’avais eu aussi, à New York, de longues conversations avec Camus, puis avec Sartre, qui m’avaient fait entrevoir ce
La vie intellectuelle au lendemain de la libération
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