La Ve République a 60 ans et, désormais, un Président plus jeune qu’elle. Dans les démocraties anglo-saxonnes, par exemple, un tel constat n’aurait même pas lieu d’être. Celles-ci, en effet, paraissent bénéficier de la patine que leur confère non pas leur âge, qui ne compte plus, mais la pérennité qu’elles ont acquise au fil de leur histoire. Le rapport de leurs gouvernants successifs avec l’écoulement du temps en leur sein n’y revêt donc aucune
La Ve République : conclusion, forcément provisoire
Nous reproduisons ici, en bonnes feuilles, des extraits du dernier livre de Jean-François Sirinelli.Qu'on se déclare favorable au maintien de la Ve République ou qu'on en critique au contraire les défauts, le diagnostic est toujours formulé par rapport à aujourd'hui. Or, c'est bien plutôt par des allers-retours entre l'histoire des proches décennies et l'état de la France contemporaine que l'on doit analyser la situation du régime désormais sexagénaire. L'extrait qui suit rassemble les principales conclusions auxquelles l'auteur parvient. Nous le remercions, ainsi que son éditeur, d'avoir bien voulu autoriser cette publication.
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