Il n’y a pas d’antidote contre le poison de la calomnie. Une fois versé, il continue d’agir, quoi qu’on fasse, dans le cerveau des indifférents, des « hommes de la rue », comme dans le cœur de la victime. Il pervertit l’opinion. Car, depuis que s’est propagée chez nous la presse du scandale, vous sentez se développer dans l’opinion un goût de scandale. Tous les bruits infamants sont soigneusement recueillis et avidement colportés. On juge supe
La presse et le poison de la calomnie
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