Le titre du livre de Georges Nivat souligne la place vraiment unique qu’occupe Soljénitsyne dans la vie politique et culturelle du xxe siècle3. On ne peut séparer l’écrivain du « lutteur », chez cet homme qui ne croyait pas en « l’art pour l’art ». Auteur d’ouvrages littéraires monumentaux, tels que L’Archipel du Goulag et La Roue rouge, il fut le pourfendeur du « mensonge » au cœur du totalitarisme moderne. Toutefois, lorsqu’il mourut,
La place unique de Soljénitsyne
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