Avoir traduit Le Premier Cercle ne suffit pas à faire de moi un spécialiste de Soljénitsyne. La découverte de cet inconnu en novembre 1962 m’avait stupéfié. Une journée d’Ivan Denissovitch éditée par la revue Novy Mir surprenait autant par la hardiesse de son contenu que par la nouveauté inouïe de sa forme, aussi dénudée et coupante que les barbelés enfermant le monde qui y est décrit. Je rendais alors justice à la prédiction de Camus. En janvier 1958, je lui avais a
La nature paradoxale de l’œuvre de Soljénitsyne
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