La liberté académique en France : un silence instructif

La France a des intellectuels, les États-Unis ont des academics. Stanley HoffmanStanleyHoffman1 Cette absence de prise en compte de la liberté académique2 par les universitaires français concerne d’abord les « scientifiques » (spécialistes des sciences dures) qui représentent aux yeux du grand public les grands savants (les prix Nobel par exemple). Aucun, du moins à notre connaissance, ne s’est jamais exprimé sur le thème ici étudié que ce soit par un livre ou par des

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Olivier Beaud

Olivier Beaud

Professeur de droit public à Paris Université Panthéon-Assas, directeur adjoint de l’Institut Michel Villey pour la culture juridique et la philosophie du droit, membre honoraire de l’IUF (junior et senior). A notamment publié : La Puissance de l’État (PUF, « Léviathan », 1994) ; Les Derniers Jours de Weimar (Descartes & Cie, 1997) ; Le Sang contaminé (PUF, 1999) ; Théorie de la Fédération (PUF, « Léviathan », 2007 ; 2e éd., 2009) ; Les Libertés universitaires à l’abandon ? (avec C. Guérin-Bargues, Dalloz, 2010) ; L’État d’urgence (2e éd., Lextenso, 2018) ; La République injuriée. Histoire des offenses au chef de l’État de la IIIe à la Ve République (PUF, 2019) et Le Savoir en danger. Menaces sur la liberté académique (PUF, 2021).
E-mail : o-beaud@orange.fr