Kojève, le philosophe Quand je quittai Chicago pour mon premier voyage à Paris en 1953, Leo Strauss me dit : « Allez voir Kojève. Comme Méphistophélès dans Faust, il aime parler aux jeunes gens ». Dès notre première rencontre au Ministère des Affaires économiques, quai Branly, où, bureaucrate-roi, il présidait à la fin de l’histoire , je fus séduit. Son éclat, son esprit, son insolence, son allure romantique, les rumeurs vaguement scandaleuses qui circulaient sur sa vie p
Kojève, le philosophe
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