Impossible, la substitution ?

Impossible, la substitution ?

Dans notre précédent numéro, le père Édouard Divry, ancien délégué des évêques de Montpellier et de Toulouse pour les relations judéo-chrétiennes, avait rendu compte de sa lecture du récent essai du père Jean-Miguel Garrigues, L’Impossible Substitution. Juifs et chrétiens (ier-iiie siècles), paru aux éditions des Belles Lettres. Le débat sur la doctrine de la substitution et sa remise en cause lors du concile de Vatican II se prolonge avec l’article qui suit, qu’a bien voulu nous soumettre Dan Arbib, maître de conférences en histoire de la philosophie moderne.

Commentaire

Un retour aux origines de la rupture Si un événement historique ne s’achève qu’une fois que ses dernières conséquences se sont fait sentir, alors le concile Vatican II n’est pas encore achevé. Non seulement parce que l’Église ne cesse d’en rediscuter les modalités d’application, mais encore parce que les chantiers qu’il a ouverts demeurent devant nous. Ainsi en va-t-il du rapport des catholiques aux juifs, que la déclaration Nostra Ætate, promulguée en 1965, a entiÃ

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Dan Arbib

Dan Arbib

Maître de conférences en histoire de la philosophie moderne à Sorbonne Université, spécialiste de Descartes et de Levinas. Il a récemment traduit et annoté le Traité théologico-politique de Spinoza paru dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (Gallimard, 2022).