Le 20 avril 1857, François Guizot écrivait à son amie Amélie Lenormant, nièce et fille adoptive de Mme Récamier : « J’ai, en effet, vendu mes Mémoires, mais en gardant le droit de ne les publier qu’au moment qui me conviendrait. » Et à sa fille Henriette de Witt, le 13 avril 1867 : « J’ai donné hier le dernier bon à tirer de la dernière feuille de mes Mémoires, table et titre. » Ainsi s’était écoulée exactement une décennie pour que le mémoria
François Guizot, un mémorialiste sans pareil

François Guizot a écrit ses mémoires sous le Second Empire après avoir quitté, en 1848 comme on sait, la vie politique. Il les a achevés en 1867 et ce fut un immense succès de librairie de la fin du xixe siècle. Œuvre d’un grand historien et d’un grand homme politique, c’est aussi un instrument indispensable pour comprendre l’histoire politique de ce siècle. Laurent Theis a eu l’idée d’en proposer, chez Perrin, une édition plus courte que l’originale qui comprenait huit gros volumes, dans laquelle il a retenu en 576 pages l’essentiel et le meilleur. Il a bien voulu nous donner, pour nos lecteurs, le texte par lequel il introduit cette heureuse et opportune édition.
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