Fiscalité et écologie

La cause est entendue, la messe, dite, l’oraison funèbre, prononcée. Chimère, mirage, lubie, doux rêve d’idéaliste, pur symbole ou fiscalité spectacle, la fiscalité de l’environnement serait, au pire, nocive, au mieux, inutile et inefficace. Complexe, technique, théorique, instable, incompréhensible, socialement inéquitable, peu rentable, coûteuse à administrer, augmentant la pression fiscale, dégradant la compétitivité des entreprises et des États, favorisant l

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Guillaume Sainteny

Guillaume Sainteny

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise en droit et d’un MBA de l’université de Chicago. Ancien directeur d’administration centrale au ministère de l’Écologie, du développement durable, des logements et des transports. Maître de conférences à l’École polytechnique. A notamment publié : La Fiscalité des espaces naturels en France (Litec, 1993) ; L’’ntrouvable Écologisme français ? (PUF, 2000), Le Climat qui cache la forêt : comment la question climatique occulte les problèmes d’environnement (Rue de l’échiquier, 2015).