S‘il y a, dans cette partie du monde où nous vivons, nous autres Européens, un bonheur élémentaire et incontestable qu’aucune génération avant les nôtres ait connu, c’est celui de s’éveiller chaque matin, depuis soixante ans, sans connaître l’obsession d’être mêlé à une guerre en cours ou à une guerre menaçante. Un luxe, un privilège que bien d’autres parties du monde, aujourd’hui, nous envient. C’était déjà le cas, malgré
Europe des nations, Europe de l’Esprit
La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...
Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article