Dans les affaires publiques, il avait ce côté impitoyable sans lequel on ne peut régler les choses importantes. En m’offrant un siège au Conseil restreint dans son gouvernement, en 1908, il me répéta le mot de M. Gladstone : « la qualité la plus essentielle d’un Premier ministre, c’est d’être un bon boucher », avant d’ajouter : « à l’heure actuelle il faut en envoyer plusieurs à l’abattoir ». C’est ce qu’il fit. Tout en é
Est-il possible de gouverner autrement ?
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