En marge de la crise financière. Éloge critique d’un Prix Nobel

En matière monétaire, la pensée de notre Prix Nobel d’économie m’a toujours paru plus proche de Milton Friedman que de Keynes : fixation d’une norme de croissance limitative de la masse monétaire, refus de toute transformation par les banques, cette double condition permettant d’éviter tant les dérapages inflationnistes que l’instabilité intrinsèque d’un système où l’on emprunte court pour prêter long. L’explication tient beaucoup à ce

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Jean Peyrelevade

Jean Peyrelevade

Diplômé de l’École polytechnique, de Sciences Po et DES de sciences économiques, a fait une première carrière dans l’aéronautique. Il est devenu banquier international puis, en 1981, directeur adjoint du cabinet du Premier ministre (Pierre Mauroy). Il a ensuite présidé de grandes institutions financières (Suez, l’UAP, le Crédit lyonnais). Il a longtemps (1969-1993) été professeur d’économie à l’École polytechnique.