La gauche est à la fin d’un cycle. Nous sommes passés de la lutte des classes à la peur du déclassement. Le progrès, jusque-là gage d’émancipation collective, a été remplacé par le besoin de résister individuellement au déclassement et à la comparaison immédiate avec autrui. D’une volonté d’organisation collective de nos vies nous sommes passés à un système d’individualisation. Éric Maurin, dans son essai La Peur du déclassement 1, avait précisé sa vision de ce
Écrire l’avenir de la gauche
La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...
Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article