Deux régulations

Grâce aux progrès de la science, l’homme s’est extrait des équilibres naturels qui régulaient les effectifs de son espèce par la famine et la maladie, et il a remarquablement prospéré1. Grande est la tentation de penser que ce qui a réussi en physique, en chimie, en médecine vaut aussi pour l’économie : là encore, l’homme devrait s’extraire de l’équilibre naturel des marchés pour y substituer une planification consciente et organisée. Mais, rés

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Marcel Boiteux

Marcel Boiteux

Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de mathématiques. Membre de l’Institut. Directeur général puis président d’EDF de 1967 à 1987, il a également enseigné l’économie. A notamment publié : Haute Tension (Odile Jacob, 1993) ; « Services publics : monopole ou concurrence » (Commentaire, n˚ 98, hiver 1999-2000) ; « Les ambiguïtés de la concurrence » (Futuribles, n˚ 331, juin 2007) ; « Les prix de l’électricité : les augmenter pour permettre la concurrence » (Commentaire, n˚ 132, hiver 2010-2011).