La « normalisation » totale depuis juin 2020 de Hong Kong et de sa population par le Parti communiste chinois ; le retour des talibans à Kaboul à l’été 2021 ; l’invasion de l’Ukraine en février 2022 par la Russie du KGB ; les menaces renouvelées d’invasion de Taïwan par la Chine ; la subordination totale de trois pays du Sahel par la milice Wagner et le KGB ; la déstabilisation du Moyen-Orient par l’Iran des ayatollahs ; les tirs répétés de missiles par la Corée du Nord pour intimider la Corée du Sud et le Japon : toutes ces évolutions géopolitiques inquiétantes s’inscrivent, selon Antoine Brunet, dans un même schéma d’agression de nos pays démocratiques par ce qu’il propose de nommer des « dictatures totalitaires ».
Mais qu’entend-il donc par là ? La plupart des politologues ne nous expliquent-ils pas qu’il est inutile, et par ailleurs impossible, de distinguer ces régimes en particulier parmi l’ensemble des dictatures ? Il éclaire ici son point de vue.
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