De la colère

Quand je me mets en colère, je le fais de la façon la plus vive, mais aussi le plus brièvement et secrètement que je le puis. Je m’abandonne à la hâte et à la violence, mais je n’en suis pas troublé au point d’aller en jetant autour de moi et sans discernement toutes sortes de paroles injurieuses, et cela ne m’empêche pas de placer comme il faut mes piques là où je pense qu’elles blessent le plus – car je n’use ordinairement que du langage pour ce

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