De Gaulle en 1943 : il a le plus souvent raison

Son comportement n’a pas varié depuis que je l’ai vu à Londres en 1940. C’est un mélange d’intelligence des choses qui force le respect et d’emportements hors du bon sens qui inquiètent. Il est successivement familier, proche de son interlocuteur qu’il veut charmer, puis lointain, inaccessible au raisonnement lorsqu’il est saisi par le souffle de l’honneur patriotique ou par les élans de l’orgueil personnel. J’acquiesce à ses anal

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