[…] La pensée d’Albert Camus était nuancée tout en s’exprimant souvent d’une manière catégorique. Et puis une lente évolution s’était faite dans son esprit.Il gardait toujours cette réaction élémentaire qui le dressait contre le châtiment infligé par la « justice » des hommes. Un jour, après la Libération, il alla assister à un des nombreux procès dits d’épuration. À ses yeux, l’accusé lui apparut coupable. Pourtant il quitta l’a
Camus et le mal
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