Qui n’a pas entendu le reproche fait à Balzac d’être lent, ennuyeux, illisible ? Il faut dire que le romancier semble prendre un malin plaisir à transformer la captatio benevolentiae, ce moment crucial où l’on est censé piquer la curiosité du lecteur, en un mur de pavés descriptifs volontairement, narquoisement, dressé pour empêcher l’entrée dans l’œuvre. Le voici par exemple présentant la pension Vauquer : Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pou
Bienvenue dans un monde de brutes ! Les leçons du Père Goriot
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