Anciens et Modernes : de la liberté selon Benjamin Constant

Proscrit par Bonaparte après son passage houleux au Tribunat, suspect sous la Seconde Restauration pour son ralliement au même durant les Cent-Jours, Benjamin Constant attend 1817 pour tenter d’entamer une carrière politique sous les Bourbons restaurés. Deux échecs ne le découragent pas, et une élection complémentaire, en mars 1819, lui permet d’entrer à la Chambre basse parmi la députation de la Sarthe, déjà forte d’un La Fayette depuis novembre précédent. Peu de temps avant

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Éric Anceau

Éric Anceau

Professeur d’histoire politique et sociale de la France et de l’Europe contemporaine à Sorbonne Université. Ses recherches portent principalement sur l’histoire de l’État, des pouvoirs et des rapports entre les élites et le peuple. Membre de l’UMR SIRICE, président du comité scientifique de l’HEIP, vice-président du CHPP, directeur de collection chez Tallandier, directeur-adjoint d’HES et membre du comité de rédaction de plusieurs autres revues scientifiques. Il a publié vingt-cinq ouvrages dont Les Élites françaises des Lumières au grand confinement (Passés Composés, 2020). Twitter : @Eric_Anceau