Alexandre Soljénitsyne (1918-2008)

Ce n’est pas bien d’attaquer Soljénitsyne. C’est d’abord une ingratitude. Dans les années soixante-dix, l’Occident ne savait toujours pas vraiment et ne voulait pas savoir ce qui se passait à l’Est. Il était prêt à passer un compromis définitif, et laisser à l’Union soviétique la possession tranquille de la moitié d’Europe qu’elle tenait captive, ruinée matériellement, détériorée moralement, abrutie intellectuellement. Il ne sa

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