Les nus semés par Michel-Ange dans la chapelle Sixtine ont toujours suscité des sentiments allant de l’admiration au scandale – celui-ci tel que, lorsque les Temps modernes eurent commencé à se durcir, ils exigèrent que bon nombre de ces ignudi fussent recouverts : le peintre qui accepta de se prêter à cette besogne y gagna le surnom de Braghettone. Au Moyen Âge, la nudité avait toujours été associée à la misère, à la douleur et à la honte, si bien que, dans les scènes
À bas la culotte !

La Chapelle Sixtine. La voie nue
Michel Masson
Cerf, 2004
328 pages
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